samedi 18 avril 2009

Un

Suite à tout ça, je réfléchis et pour l'instant me sens plus tranquille. pour combien de temps? On verra.

Je me rends compte que j'espère toujours qu'entre moi et V, un choix sera fait. Que les autres prendront aprti pour moi, et ne traiteront v qu'avec une condescendance courtoise. Que dès qu'elle ouvrira la bouche, ils sursauteront, avec moi, de ses aneries. Il n'en est rien. dès que son comportement s'est de nouveau inscrit dans les normes de conventions sociales acceptables, ils ont tout oublié et se sont à nouveau tourné vers elle, en oubliant tout des évènements des dernières années. Pire, mon acharnement me fait un peu de tort : je semble inutilement, voire cruellement acharnée.

Du coup, je réalise d'autant mieux à quel point, en fait, nous étions loin d'une norme idéale. je sais bien que les normes c'est idiot et même sclérosant. mais il me semblait que nous avions des principes de vie, dans ma famille, acceptables. Mais je réalise que les miens ne sont pas superposables avec ceux de ma famille. Et je ne m'en étais jamais rendu compte.

Les principes de vie de ma famille me semblaient être le travail, par ex, et les efforts, pas spécifiquement liés à 'largent et à l'obtention d'une vie meilleure, non, mais liés simplement à l'effort et au principe du travail bien fait. Or, je me suis laissé passer pour une paresseuse, sans y prendre garde. Eton m'aime bien malgré ma paresse. Donc, le travail n'est pas une valeur. Je le réalise tout d'un coup. Du coup, les heures que V passe à user son temps devant la télé ou le PC sont déplorables, mais pas si dramatiques que cela. Si elle rangeait un peu les choses, ça serait même acceptable. En fait, glander, enfermée chez soi, toute la journée, est presque une chose normale. Si la maison était un peu plus en ordre, la chose serait normale.

A partir de là, tout part en vrille. Si être enfermée chez soi à ne rien faire est regrettable, mais pas le signe d'un désordre mental ptentiellement lourd de conséquence, tout s'en cahine. Si elle n'a pas d'amis, c'est regrettable, mais pas grave. Si elle ne parvient pas à faire un repas ou à allumer le fopur, c'est encore plus regrettable, mais voilà. En fait, ils regardent et déplorent toutes sortes de choses, chez V, mais détournent les yeux de la source de tous ceux maux. Une personne isolée, sans amis, incapable de garder un emploi, in capable de gérer un emploi du temps ou une activité, souvent agressive, malheureuse, tout cela est fort triste, mais la personne n'en demeure pas moins fréquentable. Pour qu'elle cesse de l'être, il faudra qu'elle les rejette.

Du coup, je réalise qu'ils ne me jetteront jamais non plus : je suis encore plus fréquentable. Je n'ai donc pas de souci à me faire pour moi.

Pourquoi donc me faire du souci? Par une sorte de vengeance. cette personne qui m'a tellement rendu malheureuse, je ne peux me résoudre à ce qu'elle soit si facilement acceptée parmi eux. Il me suffit pourtant de m'éloigner d'eux intérieurement.

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