mardi 12 mai 2009

Tendresse ?

Je me pose à nouveau une certaine question.

Quand une personne comme véra accumule les malheures et les problèmes, on peut la classer dans la catégorie des victimes et des apuvres gens. Elle est aussi peu responsable de tout ce qui lui arrive qu'une personne frappée, par exemple, par la sclérose en plaque.

Mais une personne qui a la sclérose en plaque peut être sympathique, intellectuelle, pleine d'humour ou agressive : cela dépend. Or, véra, dans ses rapports avec moi, a toujours été systématiquement odieuse et agressive, attachée, entre autre, à me prendre end éfaut sur toutes sortes de choses. Elle me prenait end éfaut, ou croyait le faire, et courait me dénoncer à l'autorité, en l'occurrence, pendant longtemps, ma mère. Celle-ci me faisait des reporches plus ou moins vifs selon le "manquement au règle" que j'avais commis, et sa certitude de mon erreur. En effet, aprfois, les reproches de Véra étaient tirés par les cheveux et ma mère n'était pas trop sûre de ce que j'avais fait. Elle n'osait donc pas me faire forcément des reproches et des scènes quand elle n'était pas sûre que j'avais vraiment et délibérément transgressé nos règles de vie. Donc, véra, lorsque ma mère ne me faisait pas de grandes scènes pour une "faute" qu'elle avait dénoncé, était folle de colère et reprochait à ma mère son indulgence envers moi et son favoristime en ma faveur. Cela peinait ma mère. Au fil du temps, j'ai appris à ne donner prise à aucune critique, à ne donner aucune infos sur moi, à avoir l'air d'une sainte nitouche irréprochable. C'est ce que je fais en ce moment, par ex, dans mes rares rapports avec véra, je parle toujours avec gaieté de ma vie, je ne suis jamais fatiguée, je ne me pose aucune question, tout va bien, etc : ma vie, c'est la Petite Maison dans la Prairie.

Tout ça pour dire qu'au delà de la "tendresse" que je peux avoir envers une personne systématiquement malheureuse, car c'est le cas, je dois aussi être méfiante car cette personne "victime" peut aussi devenir, et a longtemps été, un "bourreau", sans exagérer, une personne qui m'a fait vivre sur le grill pendant des années, en menaçant systématiquement de me faire punir ou engueuler, et en y réussissant parfois ; et en infléchissant, par des remarques et des critiques systématiques et répétitives, l'image que mon entourage se faisait de moi. Je dois donc rester prudente. Et plus que jamais, continuer ma méthode "petite maison dans la prairie".

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