mercredi 27 mai 2009

De nouveau préoccupée par Véra.

Car je crains sa colère et ses reproches.

Cela implique que je me sens coupable.

Et en effet, je ne l'apprécie pas beaucoup. Je ne cherche pas à être proche d'elle. Le mieux serait de ne pas prétendre l'être, et de reconnaître des erreurs involontaires.

dimanche 17 mai 2009

mardi 12 mai 2009

Tendresse ?

Je me pose à nouveau une certaine question.

Quand une personne comme véra accumule les malheures et les problèmes, on peut la classer dans la catégorie des victimes et des apuvres gens. Elle est aussi peu responsable de tout ce qui lui arrive qu'une personne frappée, par exemple, par la sclérose en plaque.

Mais une personne qui a la sclérose en plaque peut être sympathique, intellectuelle, pleine d'humour ou agressive : cela dépend. Or, véra, dans ses rapports avec moi, a toujours été systématiquement odieuse et agressive, attachée, entre autre, à me prendre end éfaut sur toutes sortes de choses. Elle me prenait end éfaut, ou croyait le faire, et courait me dénoncer à l'autorité, en l'occurrence, pendant longtemps, ma mère. Celle-ci me faisait des reporches plus ou moins vifs selon le "manquement au règle" que j'avais commis, et sa certitude de mon erreur. En effet, aprfois, les reproches de Véra étaient tirés par les cheveux et ma mère n'était pas trop sûre de ce que j'avais fait. Elle n'osait donc pas me faire forcément des reproches et des scènes quand elle n'était pas sûre que j'avais vraiment et délibérément transgressé nos règles de vie. Donc, véra, lorsque ma mère ne me faisait pas de grandes scènes pour une "faute" qu'elle avait dénoncé, était folle de colère et reprochait à ma mère son indulgence envers moi et son favoristime en ma faveur. Cela peinait ma mère. Au fil du temps, j'ai appris à ne donner prise à aucune critique, à ne donner aucune infos sur moi, à avoir l'air d'une sainte nitouche irréprochable. C'est ce que je fais en ce moment, par ex, dans mes rares rapports avec véra, je parle toujours avec gaieté de ma vie, je ne suis jamais fatiguée, je ne me pose aucune question, tout va bien, etc : ma vie, c'est la Petite Maison dans la Prairie.

Tout ça pour dire qu'au delà de la "tendresse" que je peux avoir envers une personne systématiquement malheureuse, car c'est le cas, je dois aussi être méfiante car cette personne "victime" peut aussi devenir, et a longtemps été, un "bourreau", sans exagérer, une personne qui m'a fait vivre sur le grill pendant des années, en menaçant systématiquement de me faire punir ou engueuler, et en y réussissant parfois ; et en infléchissant, par des remarques et des critiques systématiques et répétitives, l'image que mon entourage se faisait de moi. Je dois donc rester prudente. Et plus que jamais, continuer ma méthode "petite maison dans la prairie".

dimanche 3 mai 2009

Satisfaction

Hier, en pensant à Véra, j'ai non sans satisfaction ressenti une grande tendresse pour elle et ses malheurs répétés.

Attention : je ne suis pas aveugle sur la méchanceté dont elle a toujours fait preuve envers moi, mais tout d'un coup j'ai pu percevoir en moi-même sa tristesse et sa vison négative d'elle-même, et du fait, j'ai compris qu'elle me voit toujours comme super forte par rapport à elle.

Il est facile de la comprendre intellectuellement ; mais ressentir sincèrement sa détresse, je n'y parviens que rarement. Mise en sa présence, c'est surtout son agressivité et ses paroles insultantes ou lourdes de sens qui me frappent. Et ensuite, c'est surtout de cela dont je me souviens.

Quand il s'agit d'une personne extérieure, qui est agressive, c'est plus facile. Il faut dire que ça m'est peu arrivé !!! Mais parfois j'ai eu des mots avec des élèves. Ou avec des parents. La plupart du temps, je me rends compte qu'ils étaient malheureux, ennuyés de la situation, incapable d'y faire face, et que ça els rendait nerveux. ça ne me facilitait pas la tâche forcément, le dialogue était compliqué, mais moi je sentais bien que je n'étais pas concernée, ou que je n'étais concernée qu'accessoirement.

En gestion de groupe, on nous demande d'être conscient que l'agressivité des gens n'est pas toujours, voire rarement, personnelle. La personne, malheureuse, déstabilisée, négative sur elle même, est agressive contre elle en fait ; mais elle prend un bouc émissaire.

ça ne signifie pas qu'il faille ne pas se soucier de cette agressivité ; si une personne vous prend comme bouc émissaire et braque sur vous un pistolet, il faut songer à sa propre sécurité. Il en va ainsi avec Véra : quand elle est blessante par ses mots, elle EST blessante ; mais je dois songer à resituer dans le cadre de sa détestation d'elle même cette agressivité, et la dépersonnaliser au maximum. Soit : ne pas me sentir concernée et immédiatement blessée. Pas facile car Véra, très sensible, très perceptive, sait où frapper pour faire mal. Mais tout de même. Je dois y songer, et me renforcer.

Hier, j'ai donc perçu sa détresse non pas intellectuellement, mais plus intimement. J'en suis contente. ça va m'aider dans mes rapports avec elle.